Les cols mythiques du Tour de France comme le Galibier, le Tourmalet, l’Alpe d’Huez ou le Mont Ventoux vous font rêver ? Avant de se lancer à l’assaut de ces sommets où s’écrit la légende du cyclisme, quelques petites précautions s’imposent. Voici nos cinq erreurs à ne pas commettre dans un col mythique.
Cinq erreurs à ne pas commettre dans un col mythique : partir sans vérifier la météo
S’il y a un endroit où on ne part pas s’entraîner sans vérifier les conditions météos, c’est bien en montagne. En effet, la météo change rapidement dans les reliefs, les orages peuvent arriver sans prévenir. Pour se lancer à l’assaut d’un col mythique sans risque, on vérifie toujours les conditions climatiques.
Le conseil d’Absolubike : Ne vérifiez pas seulement la météo dans la vallée qui précède l’ascension, mais aussi celle au sommet du col. Quand on s’élève à plus de 2000 mètres d’altitude, la température est forcément plus basse qu’en bas.
Choisir un mauvais braquet pour gravir un col mythique
Commençons par expliquer ce que sont les braquets et développements en vélo. On confond souvent ces deux termes cyclistes. Le braquet est le rapport entre le nombre de dents du plateau et celui du pignon de la roue arrière.
Le développement, quant à lui, est la distance parcourue par le vélo pendant un tour complet de pédales pour un braquet donné. Ce développement varie en fonction du diamètre de la roue ou la largueur du pneumatique par exemple.
On l’obtient ainsi : Développement = circonférence de la roue x braquet.
Pour franchir un col hors catégorie, il convient donc de choisir le bon braquet. Il n’est pas facile à déterminer car il prend en compte plusieurs paramètres : notamment vos qualités de grimpeur, votre niveau d’entraînement ou la difficulté du col à gravir.
Le conseil d’Absolubike : de manière générale, on essaie de monter sur son vélo un petit plateau avec peu de dents et une cassette assez étagée avec beaucoup de dents pour les plus grands pignons. Certains utiliseront par exemple un plateau de 39 dents et un grand pignon de 30 dents quand d’autres passeront la même difficulté avec un 34×32.
Ne pas être prêt pour un effort aussi difficile
Franchir l’un des cols mythiques fais rêver. Le compétiteur qui sommeille en chacun de nous a soif de ce genre de défis. Néanmoins, l’effort nécessaire pour rejoindre ce type de sommet est intense. Cet effort long et difficile n’est pas à la portée du premier venu.
L’ascension des cols hors catégories emprunté par les professionnels ne s’improvise pas. Il convient de se préparer progressivement et régulièrement afin d’être en mesure de réaliser ce rêve.
Attaquer à bloc dès le début du col
L’euphorie du moment ou un excès d’optimisme peuvent vous pousser à la faute. En effet, l’une des erreurs les plus fréquente est d’attaquer la montée trop rapidement. Le risque est de se mettre dans le rouge dès le pied de l’ascension. Dans ce cas, on le paye très rapidement voire même on est incapable de rejoindre le sommet.
L’effort nécessaire pour gravir un col hors catégorie est intense et ne dure pas seulement quelques minutes. Il convient donc de gérer son ascension à un rythme qui peut être tenu pendant toute la montée.
Ne pas prévoir une tenue cycliste pour se couvrir
Pendant la montée du col, on effectue un effort important, ce qui provoque une montée du corps en température et généralement de la transpiration. Une fois arrivée au sommet, la température est bien plus basse et on coupe son effort le temps de se regrouper, prendre une photo… Avant de se lancer dans la descente.
Le conseil d’Absolubike : Avant de plonger dans la descente, pensez à vous couvrir, en particulier le haut du corps en enfilant par exemple un gilet ou une veste afin d’éviter de prendre froid dans la descente.
Voici nos cinq erreurs à ne pas commettre dans un col mythique. Quel col hors catégorie aimeriez vous épingler à votre tableau de chasse ?